Charly marchait tres stréssé dans la rue, en regardant ses pieds. Quatre à quatre, il arpentait les rues de New york.
Quelle idée ils ont eu de me lacher comme ca dans la nature. haaa, les chinois.
Son arrivée à New York datait maintenant de six mois. Hébergé au Black par la filiere japonaise, il s'etait fait virer ce matin. En meme temps ca n'etait pas pour lui deplaire. 0 bien y reflechir, la plonge en restaurant, les horaires de dingue et la mauvaise paye n'etait pas son fort.
En même temps, immigré francais clandestin, il n'avait pas trop le choix.
Un retard de dix minutes, en six mois, et je me retrouve à la rue. Heuresement qu'il sont reglos et que j'ai eu droit à ma paye. le probleme , c'est qu'a ce qu'on dit, ceux la sont rancunier. pas la peine de compter sur leur services à nouveau.
Soudain. Il leve la tête. Il ne sait pas comment, car il n'est pas toujours tres attentif au monde alentour, mais, il est arrivé juste en face d'un hotel, un peu miteux il est vrai, mais abordable.
dring, dring. La sonette fonctionne à l'ancienne.
" Monsieur, vous cherchez un chambre?"
Le receptionniste avait l'air plutôt endormi. Et un brin malsain. Une brise fraiche vint remuer le dos grogis de Charly.
Foouuu, vivement qu'on me donne une reponse pour l'appart. Pas la peine de moisir ici trop lomgtemps.
" Monsieur, j'ai posé une question"
"Ouais, je veut une chambre pour cette nuit."
"Cette clé ouvre la chambre du troisieme tout au fond."
"Merci".
En avancant vers le receptioniste pour prendre la clé, Il lui sembla voir du rouge au fond de ses yeux. Un rouge comme il en avait vu une seule fois dans sa vie. A la frontiere du Mexique et des etats unis.
Faut vraiment pas que je moisisse ici
En arrivant dans sa chambre, il ne fût pas ettonner du parquet qui craquait et du lit dégulinguer. Un peu effrayé certes, il se raisonna rapidement.
Charly tu te connais, tu sais que ta vie est tellement pourrab que tu t'invite des histoires de fantômes et d'aventures à dormir debout. C'est une piaule de merde, parceque tu es dans la merde. Ca n'est pas le debut d'une longue aventure pleine de risque
Il defit sa valise.
Balles de jonglages , cartes et pieces de magie, vieux grimoires, sa paye , ses papiers, sa fausse carte de séjour acquis par les chinois, tout etait la.
Et même la vielle lunette de son pere.
Un jour ou l'autre il faudra que je perce ton mystere
Elle dégagait une aura cette lunette. Elle avait appartenu parait-il à un maitre pirates. Cette lunette , à sa mort, etait revenu a son fils, puis elle avait passé entre les mains d'un marabou africain, d'un sultan, d'un marechal de la guerre de cessetion, enfin bref.
Surtout, on disait qu'elle pouvait voir a travers les gens. Charly etait sur qu'il y'avait quelque chose dans cette lunette.
IL s'avanca pres de la fenetre la lunette a la main. a travers la fenetre il epia l'horizon, la ville.
" Et maintenant, à nous deux L'Amerique."