Salon

*Oui...écoute, je sais que ce que je vais te dire ne va pas te faire plaisir mais...il faut que tu fasses attention, on travaille sur une affaire...dangereuse.*

*Qui on ?*

"Moi...pourquoi ?"

*Et qu'est-ce que j'ai a voir la dedans ?*

*C'est compliqué...on pense qu'un membre de la police scientifique à quelque chose à avoir dans l'affaire dont je m'occupe...il a réussi à mettre un de nos agents sur la touche en touchant à son petit ami et c'est pourquoi je veux que tu fasses attention à toi."

*On est plus ensembles donc je ne vois pas où est le problème. Tu m'as clairement fait comprendre que tu ne voulais plus de moi alors...*

*Je...je sais...j'ai mal agit...je me suis emporté...même si on est plus ensemble je...je tiens beaucoup à toi...*

*Il était temps que tu t'en rendes comptes.*

*Je suis pluto long à la détente pour ce genre de choses...*

*C'est pas au téléphone qu'il faut que tu me dises ce genre de chose. Tu sais où j'habites.*

*Je sais mais là je suis coincé au boulot..mais on peut se retrouver dans un café si tu veux. Sinon je peux passer chez toi...*

*J'évite de sortir en ce moment selon les prescriptions du médecin. Mais bon tu sais si ta pas envie t'es pas obligé de passer.*

"J'ai très envie de te voir Maéva...j'ai juste peur que...qu'on s'engeule encore une fois...*

*Ca prouve qu'on est peut etre pas fait pour etre ensemble.*

*Ecoute tu as raison on ne devrait pas en parler au téléphone. Je viens chez toi d'accord ?*

*Comme tu veux.*

*D'accord...je serais là dans...20 minutes environ. A tout de suite.*

Il raccrocha.

Maëva raccrocha à son tour. Elle se sentait coupable de ce qu'elle avait pu dire à Thomas. Mais c'était sorti tout seul. Elle avait envie de se rattrapper et de lui laisser, enfin de leur laisser une seconde chance.

20 minutes plus tard

La sonnerie retentit. La jeune femme se leva difficilement et alla ouvrir en ayant souffler un bon coup.

Entrée

Mercredi, 9h15

Ils entrèrent dans le salon de la jeune femme.

Maéva reprit sa place sur le canapé. Thomas ne savait pas trop où se mettre. Finalement il s'assit sur la table basse. Il ne savait pas comment engager la conversation.

"Je...je ne sais pas par quoi commencer...je dois m'excuser pour ce que je t'ai dit...tu venais de sortir de l'hôpital et moi je..."

- N'y pensons plus ce qui est fait est fait de toute facon.

Il acquiesça.

"Tu as raison..."

Il hésita quelques secondes avant de demander.

"Est ce que...est ce que tu serais prête à recommencer ?"

- Comme avant non. Je propose que l'on reparte sur des bases nouvelles, que l'on évite les sujets qui fache comme le bébé, mon affaire, enfin notre boulot en général.

"Repartons de zéro, tu as raison."

- Alors moi ça me va.

Maëva lui sourit.